Cette semaine, ce fut un grand plaisir d’être avec vous pour faire le bilan de la saison 2015 et pour entrevoir avec optimisme la saison 2016 qui arrive à grands pas.
Partenaires, clients, collaborateurs, 2015 fut une saison de pêche assez exceptionnelle. Les efforts des dernières années dans la modernisation des usines de transformation et de nos équipements, la bonne qualité de la ressource provenant de la capture par les pêcheurs et, évidemment, la forte demande pour nos produits alimentée par un taux de change favorable ont été des facteurs importants.
Les transformateurs de produits marins du Québec sont reconnus à travers le monde pour mettre sur le marché un produit de très haute qualité. L’Europe, l’Asie, les États-Unis et, bien entendu, le Canada reconnaissent la valeur de nos produits marins.
Avec la précieuse collaboration du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, la plupart des pêches du Québec sont accréditées MSC ou sont en voie de l’être et beaucoup d’entreprises de transformation détiennent la certification GFSI ou ont entrepris les démarches pour l’atteindre. Tous ces efforts sont des gages de succès pour notre mise en marché qu’elle soit canadienne ou étrangère.
Cette semaine, nous avons abordé le sujet des partenariats pour l’avenir de l’industrie de la pêche. Cela constitue le coup d’envoi vers un autre niveau de performance de nos entreprises de transformation. On sait, au départ, que le terme partenariat ne signifie pas nécessairement la fusion d’entreprises. Tout au moins, cela signifie, à la base, que des entreprises de transformation peuvent collaborer ensemble pour atteindre des objectifs financiers supérieurs sur le marché. Il s’agit, en fait, de maintenir une excellente communication entre nous et de viser une solidarité dans toutes les actions de notre industrie.
Nos discussions et nos prises de position cette semaine ne règleront pas tout, mais doivent être considérées comme des moyens pour s’adapter aux ententes de libre-échange qui seront signées incessamment. On sait que les ententes de libre-échange sont des systèmes qui vont dans les deux sens. On exportera librement et ils exporteront librement. La concurrence sera donc plus forte pour tous et les entreprises de transformation du Québec doivent être prêtes. Je crois sincèrement que l’industrie de transformation des produits marins du Québec a été proactive en cette matière et que les recommandations acheminées à nos gouvernements démontraient le désir de réussite de chacune de nos entreprises.
Je crois que notre industrie chemine dans le bon sens.
L’an dernier, j’avais mentionné, dans mon discours, qu’il fallait aller plus loin dans notre démarche pour nous positionner avantageusement sur les marchés d’aujourd’hui. Cela signifie qu’il faut penser de plus en plus aux deuxième et troisième transformations afin de garder le rythme. Nous sommes prêts à des partenariats entre nous. Aussi, la Stratégie maritime devrait être le support tout désigné pour soutenir les efforts de l’industrie en ce sens.
J’aimerais, pour terminer, remercier tous les transformateurs de produits marins du Québec pour leur indéfectible collaboration au cours des années. Cela a permis à notre industrie d’être reconnue partout. Contre vents et marées, nous avons pu affronter la concurrence avec succès tout au long de notre parcours.
L’AQIP – page 6 – Volume 29,1 – Février – Mars 2016