jeudi, novembre 21, 2024
AccueilNouvellesActualitésLe Fonds des pêches du Québec accorde 5,8 millions $ pour soutenir...

Le Fonds des pêches du Québec accorde 5,8 millions $ pour soutenir l’innovation dans 35 projets

Le Fonds des pêches du Québec (FPQ) octroie 5,8 millions $ pour financer 35 projets, principalement dans les régions du Québec maritime, qui contribueront à améliorer l’efficacité, la qualité et la durabilité du secteur de l’industrie des pêches.

La contribution d’Ottawa s’élève à 4 millions $ tandis que celle de Québec est de 1,8 million $. Cette annonce a été faite par la ministre fédérale des Pêches, Diane Lebouthillier et le député de Gaspé à l’Assemblée nationale, Stéphane Sainte-Croix lors d’une conférence de presse tenue au quai de Newport, le 14 novembre dernier.

«Je suis fière de voir toute l’ingéniosité, la créativité et l’engagement des bénéficiaires dans la création d’initiatives durables et inspirantes qui assureront l’avenir et le rayonnement du secteur du poisson et des fruits de mer au Québec. Quand Ottawa et Québec unissent leurs forces, ce sont nos associations de pêcheurs, nos entreprises, les Premières Nations et même nos institutions d’enseignement supérieur qui en bénéficient», a déclaré la ministre et députée de Gaspésie­–Îles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier.

Pour sa part, le député de Gaspé et adjoint gouvernemental aux Pêches du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec a souligné les efforts déployés par les entrepreneurs des régions côtières pour améliorer leur compétitivité au sein de l’industrie des pêches. «Je suis heureux que notre gouvernement accompagne les entrepreneurs dans leurs efforts pour réaliser des projets innovants qui permettront d’accroître l’offre de produits québécois. Le secteur des pêches et de l’aquaculture dynamise l’activité socio-économique des régions du Québec, en particulier les régions côtières. Il leur permet de se distinguer et d’occuper une place unique au sein de l’industrie bioalimentaire», a indiqué Stéphane Sainte-Croix.

Annoncé au printemps 2019 pour une durée de cinq ans, le Fonds des pêches du Québec est doté d’une enveloppe budgétaire de 42,8 millions $. Ottawa y contribue pour 70% et Québec 30%. Le programme arrivera à échéance en mars 2024 et un montant d’environ 14 millions $ est encore disponible d’ici là.

Questionné en conférence de presse, à savoir si le Fonds des pêches du Québec pourrait bénéficier d’une prolongation   de deux ans si la totalité des fonds n’étaient pas engagés d’ici le printemps prochain, tel que souhaité le ministre québécois responsable des Pêcheries, André Lamontagne, la ministre Diane Lebouthillier ne s’est pas compromise sur cette requête. «Actuellement, il y a d’autres projets sur la table. C’est un outil qui est important pour le milieu afin de se projeter vers l’avenir», a-t-elle déclaré.

Pour la région Gaspésie – Bas-Saint- Laurent, plus de 3 millions $ sont alloués pour soutenir 20 projets.

Merinov reçoit 422 992 $ pour un premier projet H2O visant à améliorer le bilan environnemental des usines de transformation de produits marins en Gaspésie et en Montérégie, plus particulièrement en ce qui concerne la gestion des eaux de procédé et 177 199 $ pour un deuxième projet pour améliorer la sélectivité des filets maillants pour la pêche au flétan du Groenland au Québec.

La Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk obtient 304 041 $ pour soutenir un projet visant à mettre à l’essai un nouveau chalut hybride semi-pélagique en mer et à recueillir des données biologiques pour mieux comprendre la répartition du sébaste et des prises accessoires à différentes profondeurs et à différentes périodes de la journée.

La Coopérative des Capitaines Propriétaires de la Gaspésie Inc. se voit accorder 231 084 $ pour acquérir un système de communication intégré dans des casques de protection, permettant la communication entre les personnes sur le pont et le capitaine dans la timonerie.

Aux-Îles-de-la-Madeleine, des contributions financières d’un peu plus de 900 000 $ ont également été allouées à sept projets.

Merinov reçoit 181 490 $ pour un projet visant produire des appâts alternatifs pour les pêcheries à casiers à partir de résidus de la transformation du sébaste.

Le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles bénéficie d’une aide de 126 200 $ concernant un projet pour améliorer la productivité, la compétitivité et la durabilité du secteur en prospectant de nouvelles alevinières aux Îles-de-la-Madeleine.

Sur la Côte-Nord, des aides financières totalisant plus 915 000 $ sont allouées pour quatre projets.

L’Agence Mamu Innu Kaikusseht (AMIK) reçoit 301 091 $ pour un projet permettant de recueillir des informations importantes sur les stocks de homard dans les sous-zones de pêche 18E et 18F de la Côte-Nord.

La Première Nation des Innus de Nutashkuan obtient quant à elle un montant de 263 808 $ pour un projet visant, pour une deuxième année, l’obtention de données relatives à l’abondance du homard dans la sous-zone G de la zone 18 de pêche au homard sur la Côte-Nord afin d’évaluer le potentiel de développement de la pêche commerciale du homard dans ce secteur.

D’autre part, hors secteurs maritimes, quatre bénéficiaires ont reçu près de 900 000 $ du Fonds des pêches du Québec pour leurs projets.

AIDES FINANCIÈRES – page 39-1 – Volume 36,5 Décembre 2023-Janvier 2024

300 X 250 Marentrack
300 X 250 Desjardins
300 X 250 Mackay Marine
300 X 250 Lelièvre, Lelièvre et Lemoignan
300 X 250 Wajax MTU
300 X 250 Marindustriel
300 X 250 Fonds régionaux de solidarité FTQ
300 x 250 Trinav
300 X 250 Harnois Énergies
300 X 250 Techno Soude Marine
300 X 250 Polymos
300 X 250 Hydraunav
Robert Nicolas
Robert Nicolas est actif depuis près de 30 ans dans le domaine des communications et de l’information reliées plus spécifiquement au secteur des pêches et de l’aquaculture commerciales. Détenteur d’un baccalauréat en Information-communication de l’Université de Moncton, il agit à titre de collaborateur du journal Pêche Impact dès sa naissance en 1988, pour ensuite en devenir le coordonnateur/rédacteur en chef en 1992 jusqu'à aujourd'hui. Observateur privilégié de l’évolution de l’industrie durant toute cette période, Robert Nicolas devient le responsable du Bureau école-industrie de l'École des pêches et de l'aquaculture du Québec (ÉPAQ) en 2011 où il met au profit de cette institution d'enseignement ses connaissances des enjeux et des réalités propres à chacune des régions maritimes du Québec.
ARTICLES RELIÉS
- Annonceurs -
300 X 250 Harnois Énergies
300 X 250 Marentrack
300 X 250 Mackay Marine
300 X 250 Desjardins
300 X 250 Lelièvre, Lelièvre et Lemoignan
300 X 250 Fonds régionaux de solidarité FTQ
300 x 250 Trinav
300 X 250 Techno Soude Marine
300 X 250 Hydraunav
300 X 250 Wajax MTU
300 X 250 Polymos
300 X 250 Marindustriel

POPULAIRES