Le Groupe de travail sur le sébaste s’est réuni en marge de la réunion annuelle du Comité consultatif de gestion du poisson de fond, le 24 mars à Moncton, pour discuter des perspectives de reprise de la pêche.
Selon Paul Boudreau, gestionnaire de Madelipêche, les discussions portaient plus précisément sur les modalités d’ouverture de la pêche commerciale, que l’industrie souhaite pour 2018. « Comment va se faire le retour à la pêche, à quel moment on pense d’une réouverture de la pêche et comment vont être établis les TAC (total autorisé des captures), les quotas, finalement, pour cette pêcherie-là», énonce-t-il.
Monsieur Boudreau prévient aussi que puisque 50% du recrutement du stock de sébaste du Golfe n’atteindra sa maturité sexuelle qu’en 2020, on doit s’attendre à une reprise très timide, l’an prochain. À ce propos, l’industrie réclame une évaluation scientifique de sa biomasse commerciale plutôt qu’une simple modélisation des facteurs qui en influencent la reproduction. «Le plus important, c’est d’abord d’avoir une évaluation des stocks, plutôt que d’avoir un modèle informatique pour savoir comment va se comporter le stock», insiste le porte-parole de Madelipêche.
Selon l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, la reprise de la pêche au sébaste passera nécessairement par une automatisation des chaines de production en usine. Aux Îles-de-la-Madeleine, seule l’entreprise LA Renaissance des Îles a manifesté un intérêt en ce sens.
Réf.: EN BREF – page 35 – Volume 30,2 – Avril-Mai 2017