Une nouvelle technique de suivi de l’état de santé
Pour aider les scientifiques dans leur suivi des espèces marines, je voudrais évaluer rapidement et simplement la santé des poissons, et pour cela j’essaye de développer ce qu’on appelle des biomarqueurs. Ce sont des signaux d’alarme qu’on trouverait chez les poissons avant la dégradation de leur santé. Il faut qu’il soit sensible, facile à échantillonner et peu coûteux. Je me suis donc inspirée de ce qu’on fait chez l’Homme: les prises de sang. Le sang contient beaucoup d’informations, et l’échantillonnage est simple, pas cher, répétable et rapide. C’était parfait. Mais là venait un problème majeur, un poisson ce n’est pas un humain. L’humain est tellement étudié que le chemin est bien dégagé pour n’importe quelle étude sur la santé, alors que le sang de poisson n’est pas du tout démocratisé, tout reste donc à faire pour estimer leur santé. Mon but est donc de pouvoir caractériser au mieux le sang des poissons.
Ressources Aquatiques Québec – page 12-2 – Volume 36,3 Juin-Juillet-Août 2023