Une lente évolution du golfe
Ce n’est un secret pour personne, le nombre de poissons dans le golfe a bien évolué depuis une vingtaine d’années. On assiste à une chute des flétans du Groenland avec des taux de recrues au plus bas. Il en va de même pour la morue franche, qui en est à des taux si bas par rapport aux années 80 que les scientifiques estiment sa disparition locale d’ici 2050, avec ou sans pêche. Mais d’autres espèces profitent de la situation. C’est le cas du flétan de l’Atlantique qui en est à des niveaux record aujourd’hui. Tous ces changements amènent à deux questions principales : à quoi sont-ils dus ? Peut-on les prédire ?
Ressources Aquatiques Québec – page 12-1 – Volume 36,3 Juin-Juillet-Août 2023